Je suis ce passereau

  ce bel oiseau

  qui chante mots

  d'amour

  tous les jours

  la couleur de mon jabot

  rouge coquelicot,

  traduit l'émoi

  porté en moi,

  je suis discret et

  si vous me voyez

  je suis porteur

  de tant de bonheur,

  alors protégez-moi

                je prends si vite froid

                je n'aime pas l'hiver

                trop cœur de pierre...

 

HW - ÉRATO juin 21 DHF de la Croix Bergère

 

 

ALIÉNOR :

 

Je suis un troubadour,

au pied de cette tour,

je suis venu chanter

et louer ta beauté,

belle Aliénor,

chevelure d'or.

Je suis un troubadour,

auprès de ta cour,

je suis venu clamer

ces lais d'aimer

je suis un troubadour

et dans mes pauvres atours

                                 je viens déposer

                                 tes fleurs préférées.

                                 De mon psaltérion

                                 s'élève la passion...
                                 DPOIRIER décembre 2020.

Le chemin
de St Valentin,
en ce jour
est amour.
Les amoureux frigorifiés
se serrent pour se réchauffer
lèvres tendues pour des baisers
gout 'passion'
fondent les glaçons,
de loin en loin
dans le moindre recoin
l'un contre l'autre serrés
tout n'est que baisers
écoutez
                             chanter
                            les oiseaux
                            que de trémolos...

 

HW - fév 21

 

 

 

'Hier au soir,
le néon blafard
peinait à éclairer
cette nuit verglacée.
Cet arbre couvert de cristal
dans son apparence glacée
exposait sa fragilité.
Ce matin à mon lever
toujours gelé
il attendait les rayons d'un soleil
pour se réchauffer, pour qu'il s'éveille,
                            épuisé de grelotter...

 

                            HW fév 21

'Je suis un petit chemin blanchi par les ans et je puis vous dire combien j'ai vu de galantes et de galants emprunter ma sente pour se réfugier dans mes replis secrets.
Des poètes au talent modeste mais au cœur sincère louent ma beauté, ma tranquillité, ils se souviennent des temps où les sabots des animaux me foulaient pour aller à ma source s'abreuver.
Ce temps d'antan si décrié si ringardisé, si disparu que d'aucuns voudraient faire revivre, mais peine perdue, ce qui revient n'est que l'esquisse de ce qui a été.
De partout nous vient ce bonheur à consommer, des pays lointains qui veulent notre bien. Après 'nos cousins' dont il fallait imiter et singer à tout prix les us et les coutumes et abandonner ce qui nous avait fait, pour leur ressembler, de nouvelles félicités de ceux qui autrefois nous admiraient viennent maintenant nous solliciter.
Moi petit chemin, je ne suis qu'un bonheur simple, et vous attends avec ma gente ailée pour avec nous chanter.
Heureux toi le poète un peu en dehors du temps, homme errant sur ma sente la tête                             perdue dans tes arcanes pensées.
                            Je suis un petit chemin chenu, d'amours j'ai tant vues mais pas assez pour être                                         rassasié alors amants venez ! HW fév 21

 

 


 

À un soleil - (E)

Le temps :

'Rides, empreintes du temps sur mon visage,

temps passant, marques du temps,

sale temps, beau temps,

plis cachés dans mon cœur ; bourrelets bonheur,

océan d'eau salée ; larmes amères amour(es) blessé(es),

laves incandescentes ; passions ardentes,

qu'il est doux le temps d'aimer,

quelque soit la saison,

entend mon âtre crépiter

de braises en fusion.

ô toi poète ! ton âme a la luisance des gens heureux,

peu importe les nuages tu sais par tes mots

mettre les cœurs au grand beau,

parfois, même souvent, tes semblables, incorrigibles égarés,

entrainent tes sanglots, soubresauts passagers,

car le soleil tu fais briller.

 

                                        HW nov 20. DHF de la Croix Bergère

 

 


 

Concerto pour ÉRATO

 

(Ce soir, ou est-ce cette nuit, un souffle m'enserre, mais pourquoi ce frisson?)

 

Expire bandonéon,

respire accordéon,

c'est le tango

pour Érato.

Jupe fendue,

jambe tendue,

invite belle inconnue,

corps serrés,

pas rythmés,

lèvres frôlées,

souffles symbioses,

parfums osmoses

regards bleu-azur marron-noir ; électrosmose

chantent le fonds de leur âme

ô délicieux cœurs en flammes

                                       c'est un tango

                                       pour Érato

                                       ....

                                      HW.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le fil de ta lame,

Ô belle dame,

A tranché mon âme,

Quel drame !

 

 

HW


SAC À MAIN

 

Je voulais être un petit rien,

juste pour loger dans son sac à main

pour lui conter des petits rien(s)

juste pour qu'elle se sente bien.

 

Je voulais être un petit rien,

juste une goutte de parfum

pour suivre la courbe de ses reins,

juste pour qu'elle soit bien,

 

Je voulais être un petit rien,

juste pour poser ma tête sur son sein,

pour l'effleurer d'une douce main,

juste pour qu'elle dorme bien.

 

                                                 HW - Poème à ÉRATO Novembre 2020 - DHF de la Croix Bergère. 

 

CIEL - ÉRATO

 

La foudre s'est abattue sur moi,

de ses zébrures elle a déchiré mon cœur de poète

Enflammées, réduites à l'état de néant mes belles lignes,

mes envolées, ne sont plus que cendres éparpillées,

Il est des ravages de grands dommages causés par l'orage,

ö éclairs exigeants ! Pourquoi tuer mon âme d'enfant ?

Vois ! ma plume d'agonisant

Ô feu destructeur,

Tu as brûlé mon cœur.

 

HW - Poème à ÉRATO Novembre 2020 - DHF de la Croix Bergère.


 

 

 

 

 

 

 

Dans ma solitude je monte seul les marches de mes souvenirs, pénétré de gravité. Ombre et lumière, pluie et soleil, hiver et été parsèment les allées. Fleurs dans la rosée, bouquets fanés jonchent les fossés. Sous mes pas la pierre chante les années écoulées, rires, larmes, lèvres ouvertes, lèvres fermées, qu'il est cruel le temps d'aimer...

 

 

Henri William. Texte sélectionné par DPOIRIER - DHF de la Croix Bergère. Juin 2020


 

 

Toi ma liberté tant aimée, 

Sous ton dais azuré,

Toi ma liberté tant adorée,

Aux chemins non balisés,

Je t'ai abandonnée

Je t'ai laissée,

Pour être emprisonné,

Pour être embastillé,

Dans les rets

Dans les filets,

D'un amour indicible, D'un amour impossible,

 

Liberté, Liberté, je dois choisir,

Entre aimer ou mourir,

Privé de l'un ou de l'autre,

Je suis tout autre,

Privé des deux,

Je ne peux.

 

Henri WILLIAM - Texte sélectionné par DPOIRIER - DHF de la Croix Bergère.

Juin 2020.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les dégradés d'un ciel sont aussi parfois ceux d'un cœur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Henri WILLIAM - photo collection privée DPOIRIER


 

 COEUR D'UN MATIN

 

Restait sur son visage,

Les plis d'une longue nuit,

Dans ses yeux, ciel d'azur,

Aux éclats si purs,

Luisait un reste de folie,

Son sourire étiré,

Lèvres carminées,

Source fraîche où s'abreuver,

M'invitait à m'épancher,

 

Bonheur était son visage,

Son sourire un beau rivage,

Auquel moi le naufragé, 

Je voulais m'ancrer,

Port gracile, anse parfumée,

Havre aux eaux apaisées.

 

Henri WILLIAM - DHF de la Croix Bergère - Texte sélectionné par DPOIRIER AVRIL 2020.

 

 


 

COEUR SOUS LA PLUIE

 

 

...Son cœur sous la pluie, battait, battait, 

Transi il était,

Éperdu il courait, il courait,

En vain vers un soleil éteint,

Glacé il était,

Les perles au coin de ses yeux coulaient, coulaient,

Clochettes d'un muguet fané,

Il n'éprouverait plus la douceur de son sein,

 

Le cœur sous la pluie pleurait, pleurait,

Jamais, jamais, il le savait,

Il ne, il ne la reverrait,

Il court, il court, il court,

Essoufflé, essoufflé, se meurt,

Le petit cœur, le petit cœur,

Envolé son amour...

 

Henri WILLIAM - DHF de la Croix Bergère.  Texte sélectionné par DPOIRIER Avril 2020.

 

 

 

 

 

 

 


Si mes mots

 

 

 

Si mes mots t’apportent le sourire et la joie dans ton regard,

 

 Si mes mots entrouvrent la porte de ton bonheur,

 

Si mes mots éclairent ta vie de petites bulles de lumière,

 

Alors je chasserai mes diables jours après jours,

 

Alors j’éclaterai ma carapace pour faire jaillir ma lumière,

 

Alors je puiserai en moi cette force qui est enfouie,

 

Peu importe si je ne vois pas ton sourire percer,

 

Peu importe si je ne vois pas tes yeux briller,

 

Peu importe si je ne sens pas ton cœur battre,

 

Te savoir heureuse me suffit,

 

Te savoir épanouie me convient,

 

Te savoir éclatante m’exalte,

 

Est-ce aimer ?

 

Est-ce s’aimer ?

 

Est-ce cela la vie ?

 

 

Vincent PAGEAULT 2016

 




PASSION AMOUR INAVOUÉ

 

Que devient Pasiphaé, la fille du soleil ? de ses rayons si souvent elle réchauffait mes premiers jours d'automne, 

 

Au loin, maintenant, se dessinent les cimes enneigées, annonciatrices de l'hiver monotone,

 

À cette perception déjà je grelotte, les frissons parcourent mon corps. Ma tête par le poids du givre s'incline et dodeline sur un tronc ployé,

De ma mémoire encore habitée, ton image s'évanesce, 

Mes lèvres dans une plainte inaudible crient ses mots, que je n'ai su t'écrire ni même te dire, qui s'envolent sous le souffle du temps, bourrasques de sentiments, tempêtes de désirs, ouragans de passion.

 

Les braises du volcan éteint, mortes à jamais, gisent dans le linceul de la lave solidifiée.

 

Ô fille du soleil, au loin dans le bûcher rougeoyant de l'horizon, tes derniers rayons consument les sarments d'un cœur à l'agonie, soubresautant dans le vortex incandescent de l'oubli.

 

Hier dans mon été ta lumière enchantait mon chemin, aujourd'hui dans mon automne souvent ta voix, lointaine, dans mon cœur résonne et j'emporterai dans mon hiver, demain, les éclats de ton rire ondin.

 

Henri WILLIAM DHF de La Croix Bergère.  Texte sélectionné par DPOIRIER Avril 2020.

 


Deux yeux, d’un bleu océan,

 

Une peau blanche comme une Geisha,

 

Des lèvres cerise, peintes parfaitement

 

C’est ainsi, qu’il y a 20 ans, tu naquis ici-bas.

 

 

 

Ils ont fait de toi un pantin

 

Qu’ils caressent du creux de la main.

 

Ils ont voulu te cacher cette vérité,

 

Mais tu l’as devinée.

 

 

 

Jusqu’à présent, les ficelles

 

Par lesquelles on te tenait,

 

Te donnaient l’illusion de la liberté…

 

Mais tu as ouvert les yeux sur le Réel.

 

 

 

Ils ne te laisseront pas partir comme ça.

 

Alors tu as préparé tes arguments :

 

Les loyaux services et ton rêve à toi…

 

Vont-ils l’accepter simplement ?

 

 

 

Tu avances d’un pas,

 

Tu tends les bras

 

Et tu arraches ces liens

 

Qui font de toi un pantin.

 

 

 

Tu te sens jeune, sans âge.

 

Tu avances encore un peu plus loin.

 

Tu tombes dans le vide, abime ton beau visage…

 

Tu n’as toujours été qu’un pantin.

 

 

 

Deux yeux, d’un bleu délavé,

 

Une peau, par les âges, écaillée,

 

Des lèvres cerise, dont la peinture s’en va

 

C’est ainsi, qu’il y a 20 ans, on te créa.

 

Mâary - Texte proposé par Astrid BUISSONNEAUD - Avril 2020

 


Tu seras prête

Il faudra attendre un peu
Que tes plaies se referment
Sous mes mains guérisseuses
Que ta tristesse soit chassée à jamais
Que ces peines, ces souffrances
Ces colères et ces blessures
Disparaissent pour toujours
Recouvertes par la douceur
Que je te donne
Chaque mot d'amour délivrera
Un moment pénible de ta vie passée

Une fois guérie tu avanceras
Sur ton chemin de vie
En comprenant mieux son sens
Et découvrant tes nouvelles valeurs

Je serai là pour toi
Tu seras alors prête

Une fois les larmes séchées
Il te faudra prendre le relais
Porter à bras le corps nos projets
Et avancer sur cette route
Merveilleuse qui te révélera
Et la lumière émerveillera notre amour
Tu seras prête
 

Vincent PAGEAULT
   08-2019